Jigoro KANO (1860-1938)
Jigoro Kano est né à Migake
(Japon) le 28 octobre 1860 dans une famille de cinq enfants (trois frères et
deux soeurs), il est le troisième fils de Jirosaku Mareshiba Kano, un marchand.
Il se maria avec Sumako, fille de Seisi Takezoe qui était ambassadeur du Japon
en Corée. Ils eurent neuf enfants, six filles et trois garçons. Il meurt le 4
mai 1938, après avoir consacré sa vie à la promotion du judo. Il était un homme
à forte personnalité, universitaire, éducateur de génie, philosophe et
idéaliste.
Jigoro Kano arrive à Tokyo
en 1871 où il suivra de brillantes études à la faculté des sciences politiques
et des lettres. N'étant pas doté par la nature d'une musculature
impressionnante, il commença par s'essayer à l'athlétisme, au tennis, au
baseball mais il n'y trouva pas ce qu'il recherchait. Il appris alors quelques
rudiments de ju-jitsu, auprès de maître Iso, pour résister aux brimades de ses
camarades physiquement plus forts que lui. Très appliqué, persévérant et
soucieux de techniques, il maîtrise rapidement plusieurs styles de ju-jitsu
(incluant le Kito-Ryu et le Tenjin-shinyo Ryu) et décide à 22 ans en 1882
d'ouvrir sa propre école de ju-jitsu basée sur les principes des sports modernes
dans le temple Eishoji à Tokyo
Le temple Eishoji où Jigoro
Kano commença à enseigner
Il donna le nom de judo (qui
peut être traduit voie de la souplesse) à l'art martial qu'il enseignait et
baptisa son école Kodokan. Les premiers katas du judo virent la naissance en
1907. Son école du relever de nombreux défis venant des autres écoles, mais le
triomphe de ses champions lui procura une grande renommée. L'un des plus fameux
champions du Kodokan était Shino Saïgo (surnommé le chat), il était doué d'une
extraordinaire souplesse et d'un don pour l'équilibre, il demeura invaincu.